lundi 2 décembre 2013

Yodélice-bis

 
 
 
 

Samedi soir je suis retournée voir Yodélice en concert!

Cette fois à Rouen, dans une petite salle où-c'est-qu't'es obligée d'être debout pour une raison bien simple: y'a pas d'sièges.
Comme déjà avoué ici, la Didine l'est trop une fan-ultime de Maxiiiiiiiime. Alors de ne pas pouvoir visser son postérieur sur une chaise, elle s'en fichait de toute sa royauté royale hein! L'était là pour applaudir sauter et chanter-crier-hurler son amour au petit-fils blanchi de Jimmy Hendrix itself (noooooooooon aucune exagération non!!)

Et donc... Ben l'a pas été déçue la Didine:
Bien que le clown chantant des débuts se soit transformé en quart cowboy-quart indien-quart dandy-quart prêtre vaudou, l'énergie éternelle est intacte!
Sa guitare est toujours aussi magique, et dans le noir ses yeux s'allument: sous l'arbre décharné d'un bayou mystérieux, on croirait au retour de jack'o lantern!!
Hier soir le spectacle était complet:
Au son de morceaux choisis entre premières chansons et nouvel album, avec des morceaux revisités et absolument taillés pour la scène, ce sorcier au sourire de Jésus a performé un show digne des plus grands!
Il a entraîné son public déchaîné dans sa danse envoûtante aux mouvements saccadés sur fond de toutes les musiques du monde.
Telle une marionnette douée de vie propre au milieu de faisceaux de lumière stroboscopiques et "daftpunkest", je m'attendais presque à lui voir pousser des ailes.

Petits bémols cependant:

-Le possédé de musique à fumé sur scène...
Je ne suis pas une militante extrémiste du tout-sans-clope attention. Je fume de temps en temps, tellement j'suis trop mondaine quand j'bois du vin et tout, mais là j'avoue ça m'a secouée: les icônes en tant qu'icônes devraient se droguer en cachette quoi, le génie n'a plus besoin d'afficher ses travers, c'est fini le temps Gainsbarre!! 

-Secondeuxio: son choix de chapeau. Couplé à sa barbe, on aurait dit l'apparition du fantôme de Rabbi Jacob! Niveau rock-attitude, ce n'était pas très heureux...

Mais assez d'hôpital de charité et d'ambulance, personne n'est parfait et quand une musique transporte autant, on crie au génie et on courre se confesser...