vendredi 30 décembre 2011

pourquoi je n'aime pas les gens

enfin les gens... disons que je suis quand même assez raisonnable pour honnir uniquement ceux qui ne pensent pas comme moi quoi.

parceque franchement, à part à -15° sans chauffage, quelle serait l'autre raison assez forte EN OCCIDENT, pour te pousser à te frotter contre un inconnu dans une file d'attente?? HEIN???

sans déconner, pourquoi certaines personnes n'ont elles-pas cette distance de sécurité autour d'elles? cette bulle protectrice invisible, maitresse de notre bien être en toute circonstance, tacitement infranchissable à moins de présenter patte infimiment immaculée!!!?

parceque ça n'était pas le cas pour ma voisine de queue à monop', oooooooooooh ça non!!!
je sentais jusqu'à son souffle sur ma nuque bordel!!! (ok ça aurait pu être sympa si c'était un grand barbu musclé, mais pensez-donc!!!)
ma première réaction a été de m'avancer davantage; j'ai cru qu'on l'avait poussé de derrière.
sa réponse fut immédiate: elle s'est ravancée vite-fait en me collant son sac dans le dos!
donc là jme suis retournée pour comprendre et j'ai vu!!! j'ai vu qu'il n'y avait personne derrière, qu'elle n'avait qu'un petit article sur le tapis et surtout qu'elle était à 10cm de moi!!!!!
j'ai rictussé mal-harmonieusement: un mélange de froncement de sourcil et de sourire forcé histoire de me faire comprendre sans en arriver aux mains: la bagare avant la discussion, TOUTJOURS dans ce cas de force majeurissime!!
no-frappe, l'a pas bougé la gueuse!!
alors jme suis retournée et j'lui ai balancé, d'un grand coup, mon popotin dans son sac de merde: l'a pas chancelé la bique!!!!!!! mais l'a pas non plus ravancé quand j'ai lâchement courru après la caisse pour récupérer mes articles...
j'ai de bonnes graces pris ça pour une victoire contre l'ignominie!!

sa seule excuse? avoir été élevée par des loups!! et encore, l'aurait fallu qu'elle me présente des potes louveteaux histoire que je gâtifie!!!

lundi 26 décembre 2011

des molécules

Certaines rencontres tendent forcément de l'universel:

Comme enfermées dans une micro-cellule, elles nagent,
telles des bulles plongées en eaux profondes;
l'air libre viscéralement les attire.

Pour s'y fondre et ne faire qu'un?
Parce que tel est leur destin?
Aller savoir...

Car l'air, si vaste, pourrait n'en avoir que faire,
si ces bulles avaient-été de plomb plutôt que d'azote ou d'oxygène.

Si tout est question d'atomes (crochus ou non), et s'il ne s'agit que de cela, qu'en est-il de nous et de nos choix?

jeudi 22 décembre 2011

du 4ème sens

Le toucher peut parfois être sensation désagréable:
Quand la tasse de thé est bouillante, quand l'eau de la douche devient glacée, quand une poignée de main est trop moite, et moults autres encore...

Mais quand celui-ci se substitue à la vue, souvent par trop inquisitrice, il peut nous transformer en explorateur anthropologue:
Lorsque, principalement d'une personne, on découvre tactilement les contours maintes fois imaginés, et qu'ils s'avèrent correspondre à notre idée; le toucher se révèle alors à la conscience comme l'allié indispensable (qu'il a toujours été mais de façon préventive: cette aiguille est piquante, ce manteau est en laine...) des explorations pressenties.

Le toucher sublime la vue, la respiration et les murmures... tacitement.

humeur youb-tube

mardi 20 décembre 2011

païenne

J'ai l'odeur d'une autre lessive sur la mienne.

Se dire au revoir, jouer à s'effleurer des regards, des paroles, des empreintes...
Se chercher, ne pas se trouver, ou alors beaucoup trop.
Jouer à se quitter, ou plutôt à ne rien quitter du tout.
À dire adieu à ce qui aurait pu être, ou juste advenir.

A ce jeu de marionnettes, j'ai perdu bien sur, et je reste là, à respirer ce parfum sur le mien.
C'est une sensation d'un obscur infini.

La vie est lépreuse un instant: elle m'oblige le deuil d'un présent envisageable il n'y a que quelques secondes et dont l'essence résiduelle me donne la chair de poule.

"La sagesse eut été de ne pas s'imposer de regrets" scandent les tréfonds de ce songe tactile, de ces entrailles affamées par l'idée propre de caresses sublimées car défendues...

De cette idée inculquée à coup de sociabilité absolue, de ce carcan déifié par tous les citoyens mordus de République, ma sauvagerie est matraquée.

Ne pas céder à ses instincts nous rapproche d'une fin tragique car tellement à l'encontre de nos penchants animals, de notre rapport à la nature et à l'universel...

On périra tous des suites de notre propre humanité, de notre conception de cette condition.
Ce n'est pas moi qui le dit c'est ma tentation impie!

lundi 19 décembre 2011

post mégalo

"I know that after tonight you'll don't have to look about the stars"

Merci Justin!

mardi 13 décembre 2011

humeur fruitesque

aujourd'hui tu arrives à ton travail toute engoutée de pluie et de feuilles chiquetaillées.
t'as froid et tu gromèles doucement entr e tes dents (parceque y'a des gens hein sinon tu gueules bien fort en général) en foudroyant le ciel gris du regard.
tu croises tes voisins de hall d'immeuble qui fument dans le couloir INTERIEUR, mais tu ne dis rien car t'es plus sous le vent mouillé.
tu offres même ton sourire quotidien et ton bonjour sonore car tu as des parents qui t'ont élevée comme il faut, et qu'aussi c'est une bande de jeunes trentenaires, donc tu te sens solidaire, tu te sens en communauté... même s'ils t'ont jamais invité à te joindre à eux (bande de conn****!!!!).

et puis... et puis tu viens de les dépasser quand t'es interpellée pour la première fois par un de ces amateurs de bonnets bourgeois-bohèmes:
-"vraiment je tenais à te dire que ton sourire défie le temps, ça donne la pêche à chaque fois merci"
évidemment si j'ai failli tomber dans les pommes-de-la-joie, c'est que c'est un mignon.
évidemment, mais je me suis raissaisie, et je l'ai remercié d'un autre sourire-banane.
évidemment aussi j'ai déguerpi rouge comme une tomate.

du coup tu souris à ton ordi, tu souris à ta tasse de thé, tu souris à ton reflet dans le miroir: t'es même contente de pas avoir pris le temps de te coiffer car de toute façon la météo s'en est joué!

dans le vent

c'est beau le vent d'automne sous la pluie, c'est poétique.
les feuilles s'envolent malgré leur surpoids imbibé.
le bruit des gouttes d'eau cinglant les fenêtres est semblable à un appel au cocooning,
et puis le froid nous rappelle que c'est bientôt l'hiver et ses somptueuses fêtes de fin d'année, qu'on a la chance de passer en famille.
les sapins sentent bon aux devantures des magasins, la ville se prépare...

tout ça c'est beau quand t'es chez toi emmitoufflée et buvant un choco tout chaud!

parceque quand t'es obligée de sortir avec un parapluie bon marché, le vent tu l'exècres!
qu'y a t-il de plus chiant qu'un parapluie qui se retourne sous l'effet d'une bourrasque?
je vous le donne en mille: le même parapluie se remettant d'un coup sec à l'endroit sous l'effet d'une autre bourrasque et qui t'asperge la tronche de toutes les gouttes dont il est sensé te protéger!!!!!!!
et les feuilles??? les feuilles mouillées ça glisse et c'est sale.
quant à l'eau, elle est glacée et elle te rentre dans les pompes, te congèle tellement les orteils que t'as l'impression de marcher sur des bouts de verre et TU SAIS que tu seras malade dès la fin du jour!
les fêtes de fin d'années c'est beau que quand t'as une famille,
et les cadeaux que quand t'as des sous!
donc tu chiales car tu penses à tous les déshérités esseulés qui risquent de crever de froid pendant que tu te baffreras de pintade géante... donc t'es triste!
et les sapins!! PUTAIN LES SAPINS!!!! ce sont des cadavres d'arbres qu'ils nous exposent sans retenue aucune!!! eux aussi vont bientôt pourrir et tu sens, avec leur odeur de mort, que toi aussi t'es mortelle!!

sans déconner je déteste le vent d'automne!

lundi 12 décembre 2011

ex-icide

Je suis et fâchée et triste à la fois:
Je sors d'un rendev' parent-prof-sournois.

L'infante serait scolairement agitée...
Sans blague, quand son père est sale enfoiré!

Alors la rage me monte au nez,
Moi qui pensait la contrôler...

J'ai beau faire de mon mieux et montrer un soutient indéfectible;
Ya quand même l'ombre du vide qui ensert ma petite irréductible.

Les mots parfois ne peuvent PAS
Expliquer le manque de foi

D'une paternité inexistante
Qui souvent, ma nana hante...

vendredi 9 décembre 2011

Hubert

Hubert est ma potesse-comme-cochonne, mais au masculin!
Il porte des lunettes, et quand il les enlève, il a un regard d'enfant; une tête de piti garçon polisson qui fronce des sourcils ... mais c'est pas pour faire marrer, c'est juste parcequ'il ne voit rien!
Si personne ne s'en prend jamais à Hub ce n'est pas à cause de ses lunettes, c'est parcequ'il fait du krav maga et qu'il ressemble aux mecs originaires de Balaisie ou de Malabarie: du genre que quand tu lui touches le bras on dirait du béton lisse!
Quand une nana le drague trop fort, ça le choque et il se dit que c'est pas possible, que ça doit être un pari, alors que quand même, il dirige la Bogosserie Septentrionale: Hub est un brin naïf!!!
Comme Hub est beaucoup du genre bougon, j'lui dis pas que quand il parle des manies de sa copine qu'il appelle "ma nana": il me fait penser à Patrick Timsit .
C'est comme quand on va boire un thé et qu'il se ramène sans complexe avec son vieux tee shirt I love Guyane et son jean ras-la-raie: il s'étonne qu'ensuite je me moque de sa prétendue métrosexualité!
Si je l'écoute parler, c'est parcequ'il en connait un rayon sur pas mal de chose. J'enregistre alors tout ce que je peux pour épater mes potos par la suite: il est sympa Hub, il me laisse dire que ça vient de moi!

Mais quand même, j'aime pas trop quand il me dit qu'au début il me trouvait jolie, jusqu'au moment où j'ai commencé à parler...
j'sais pas, on doit être des potes de susceptibilité!!!

jeudi 8 décembre 2011

what a gachis !!

Mon voisin que je déteste en secret s'en va.

Non mais quel connard fini!
Il n'a pas quitté sa copine pour moi.
Il n'a pas refusé sa mutation dans sa ville natale pour moi.
Il n'a pas préféré rester vivre dans son minuscule appart' pour moi.
C'est évident, mon voisin conchi n'a aucun goût!!!

C'est vrai ça, qu'est ce que j'ai bien pu lui trouver à la fin?!
L'est même pas si beau d'abord:
Dans sa barbe j'ai vu des poils plus longs que d'autres, de mes yeux vus!!!
En plus l'est complètement barjo: il goutte les coquillettes sans les faires cuire comme si c'était du crunch!!! Si c'est pas de la folie dure ça...

Non mais sans vouloir critiquer son intelligence, on s'est au moins croisé 2 fois et ça n'a pas changé sa vie... c'est juste inconcevable je trouve...

mercredi 7 décembre 2011

de la mauritie

J'adore la cuisine exotique! J'adore les goûts prononcés et les épices qui varient du continento-éternel sel-poivre.
J'adore donc le fait qu'en face du bureau nous ayons un pti restaurant mauricien d'où les odeurs vous enivrent et vous ameçonnent tel un poisson pas farouche, mais somme toute condamné.
C'est donc tout ravis que mon ventre et moi nous dirigeâtes hier vers les marmittes ronflantes d'un petit morceau de mes souvenirs (voui que j'ai eu la chance d'y aller et voui que j'en profite pour frimer), encastré au coeur de mon panam chéri.
Aaaaah la bonne odeur de carry et de pomme de terre, de poulet tandorii et de tout un tas de trucs indiens non pimentés... parceque oui j'aimes les épices, mais le piment, à force, ça annihile carrément le goût de ce que tu manges, tu pleures du nez et te noies dans tes remontées acides, d'où mon boycotte assidu!!

J'arrive donc déja pré-contentée par la perspective d'un beignet (je dis un pour faire genre hein, évidement ce sera quatre) aubergine-choux-curry, quand pour la première fois, la vieille petite tenancière sort de derrière sa caisse pour me servir.
Elle est un peu malade alors en profite elle me raconter son opération en poussant du doigt les beignets trop gros pour le sac....

alors comment dire...

j'ai failli pleurer en fait!

Ben oui, l'était libre de tout gant son doigt, l'était sale son doigt. Et zétaient sales aussi ses pieds dans ses tongs en hiver ainsi que ses cheveux sur sa bouche sans dents...

"Snirfl" reniflais-je consternée, mais sans retenue aucune, au dessus de mes fritures rabougries à force de les avoir "épluchées" au dessus de l'évier du bureau...
depuis quand les mauriciens se transforment en chinois-spaghettis hein?

déotifiant

Quand par mégarde tu appuies sur le mauvais bouton du réveil -celui qui ne re-sonne pas!- et bien les lingettes débarbouillantes c'est sacrément salvateur!
C'est bien pratique quand tu te lèves en sursaut à 8h13 alors que tu dois être à 8h30 au club de natation à 7 minutes à pieds de la maison (oui même avec la tête dans le cul tu fais des maths, ce sont même les calculs les plus rapides que t'ai jamais fait) un jour de compet de mini-natation !!

Donc ce matin mon cul empeste la pomme-framboise de synthèse, mais pas mes aisselles! Et grace à qui hein grace à qui? Grace au fameux deo 48h!!!
C'est pour les cerveaux pas bien emboités qu'ils l'ont inventé ce déo, et PAS QUE pour les gens en pleine coupure d'eau ou tout simplement sales, je comprends tout maintenant!!!

Alors je philosophe (ya plus qu'ca à faire pour pas se jeter du pont de l'alma dans un geste désespéré par la tentative d'être une princesse!!), et me dis que déja:
- je ne me suis pas levée après l'heure fatidique.
- qu'être froissée et abriter bucalement toute une famille de fenecs (alors que justement aujourd'hui ya des beaux mecs plantés comme des champignons en automne sur tout le long du chemin pr le boulot), ben c'est bien moins pire que d'être dardée du regard larmoyant et rempli de reproches de sa miniature à qui j'aurais fait rater l'occasion de gagner une "médaille-c'est-sur-que-j'l'aurais-môman" (confiance en soi quand tu nous tiens!!).

Et c'est parceque j'ai pensé à faire le détour par la banque AVANT l'alarme du téléphone, que je me réjouis d'avoir encore une longueur d'avance sur alzheimer-le-perfide et que je souris en tentant tant bien que mal d'enlever la poussière du bonbon à la menthe qui trainait dans mon sac depuis, disons... Un temps certain!!

vendredi 2 décembre 2011

mais ayeuuuuuuuuu!!!

Si je suis une brute brutale, c'est parceque souvent je suis une pressée, pressée genre citronade!
Et si je suis souvent pressée, c'est parceque le matin je fais sonner 4 fois mon réveil, parcequ'être obligée de se lever aux aurores, c'est de la torture déguisée, de la lapidation occidentale tolérée, du rascisme anti-nocturnaux admis!

Cette premiere torture passée, tu as tendance à ne plus vouloir en accepter d'autres donc tu te rases au lieu de t'épiler - parceque tu n'es quand même pas assez cruche pour t'infliger pareil désagrément alors que pour ça, tu ne risques pas ton emploi, emploi qui paie tes tablettes de choco, choco sans lequel tu déprimes parceque tu dois te lever tôt ... OUI c'est là que le serpent se transforme en cerceau!

J'en reviens donc au rasage express dû au levage tardif:
Evidemment tu te coupes!
Tu te coupes juste au dessus de l'os de la cheville où la peau est fine car tu es une fille! Et puis ça saigne, ça saigne à gros bouillon, ça va même jusqu'à pisser le sang! Comme t'as pas le temps d'absorber jusqu'à ce que ça s'arrête, tu prends un petit bout de coton et tu appliques. Ensuite tu continues à te préparer, tu courres faire le petit dèj, tu courres préparer les affaires de la naine (pas le tien non, tu as décider de dormir au lieu de manger c'est pour ça que t'es fébrile et que tu t'es coupée), tu reviens te coiffer (quand tu le peux là-encore hein), et au moment d'enfiler tes collants tu te vois tes cotons... tes cotons racornis de sang séché qui ont fait une croute; une croute que si tu tires dessus tu vas raviver le flot en plus de souffrir physiquement!

Au bord de l'épuisement physique et mental du décides donc d'enfiler tes collants sur tes cotons.

Cotons qui sournoisement n'ont pas tout à fait fini de sécher et qui vont s'attacher aux collants.

Collants que tu vas vite enlever le soir en oubliant les cotons-greffés...

jeudi 1 décembre 2011

parceque camille est née

Quand j'vois l'amour que tu lui donnes,
et ton sein blanc tout apprêté.
Comme je l'envie ce p'tit bout d'Homme,
comme je l'envie cette nouvelle-née.

Me voilà plongée dans le miel
qui dégouline de mes pensées.
Par la douceur de telles caresses,
j'voudrais pouvoir réconforter...