vendredi 5 juillet 2013

Saint-Ex

Je viens de lire un papier sur les regrets des personnes en fin de vie au regard de leur existence qui s'achève.
Selon l'auteure, un regret serait récurant parmi les mourants: celui de ne pas avoir réalisé son rêve, de ne pas avoir choisi par soit même.
A cette question St Exupéry répondait:

 " Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve"
 
C'est beau.

Mais si on ne sait pas quel est son rêve?
Que nous ne sachions quoi poursuivre...
Cela voudrait-il dire que notre vie est vaine?
Ou serait-ce acceptable, à la fin, si notre rêve était de dévorer notre vie?

Et si notre rêve était de vivre notre vie sans rêver?
Serait-ce qu'on ait atteint notre propre Nirvana ou serions nous dépourvu de l'essentiel au moment d'atteindre le Stix?
Ne pas rêver conduirait-il au cauchemar, au vide ou au zen?

Et si notre rêve ne suffisait pas à une vie humaine, faudrait -il quand même y consacrer son existence en sachant qu'on ne l'atteindra jamais?
Et quand bien même aurions nous touché cet idéal; et quand bien même l'aurions nous bien vécu, en faudrait-il ensuite un autre d'un niveau "supérieur"?

Est-ce qu'on peut vraiment être contenté toute une vie quand on sait qu'elle n'est faite que de stades?

A toutes ses questions et à tous les rêves, moi je crois que la vie s'adapte d'elle même, que quelque soit notre parcours il faut savoir ne rien regretter car les hasards n'existent pas: ce ne sont que des signes que l'on suit ou non.
Et déjà ça c'est un choix.

Je pense qu'on regrette parce qu'on a peur d'en finir...

 ... et moi aussi je rêve d'éternité.

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