lundi 23 avril 2012

j'ai accouché d'une banalité

c'est parceque la vie emmène nos viscères dans ses flots, qu'elle est intestine.
c'est quand on sent que le sang a un sens que ses vagues nous emportent.
dans le ventre, on enterre et on dépote. par le ventre on accueille et on accouche:
nos entrailles nous conditionnent, nous déplacent ou nous foudroient.

la douleur ou les cris de joie n'ont qu'une cause, notre sentiment intérieur. qu'une conséquence, notre appréhension de l'extérieur.
pour chaque information présentée, notre usine de carbone interprète les données en fonction de ses gazs et tanins...
le goût en bouche de notre passage éphémère nous le rend concret et s'impose à nous même.
notre matrice nous fait voir le monde à l'aube de ses pulsions gastriques,
le coeur n'y est pour rien, lui ne fait qu'insuffler l'oxygène, qui nous a engendré terriens...


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