mardi 31 janvier 2012

de la zenitude

dimanche dernier, ma coupine d'amouw de jeunesse s'est mis en tête de me faire décolérer!
"mazette mais quelle idée!" vous criez-vous à juste escient!
t'imagines donc bien ma galère intérieure face à ce minois-chéri qui m'exhorte à aimer mon prochain, à pardonner, à m'ouvrir à la zénitude, bref à presque vouloir me transformer en ascète indou ingurgitant sa propre urine...

alors que, preumio j'aime me laver, deusio j'aime posséder des trucs (surtout en hiver les pulls ça t'évite de mourir de pneumonie ou encore d'être arrêté pour attentat à la pudeur) et troisio faut pas déconner, piquer une tite crise de temps en temps ça raffermit les chairs!

pas que je sois extrêment colérique hein, j'suis pas (trop) une hystérique, c'est juste que j'ai du mal à pardonner l'impardonnable.
je ne parle évidemment pas là de l'attitude à avoir face au con moyen, à cette petite moisissure sous-cultivée imbue de ses chancres, non. je suis même du genre à sonder les circonstances explicatives de certaines actions répréhensibles, sans pour autant les accepter, mais pour au moins les comprendre afin d'envisager une réplique adéquate.
Après, il est tout à fait certain que la colère va proportionnellement avec le degré d'affect pour telle ou telle cause, et qu'elle culmine quand il s'agit de la mienne... de cause!

du coup j'ai rué dans ma chaise de bistrot en lui sortant du "philodine" à toutes les sauces dans le genre de: "je te comprends", "j'adhère à la non-violence de l'esprit moi aussi"... sauf que... sauf que je suis humaine et que j'utilise les armes que l'on me donne:

cette colère m'a aidé à surmonter, à affronter une situation et un être sur qui rien d'autre n'avait de prise.
cette colère, mon moi philosophique pense que ç'aurait été une chance de ne pas avoir eu à l'intégrer, mais il s'est quand même rendu-compte que la vie, ben c'est comme la VRAIE VIE, et pas comme un fucking conte à l'eau de rose pour princesses de dessin-animés; car oui les "princesses-pour-de-vrai" sont pas toujours gatées: y'en a même qu'on tue sous des ponts à Paris, c'est dire!
du coup, mon moi et moi ne sommes pas prêtes à laisser filer Sainte Ire. nous le ferons quand le "colatéral" sera en mesure d'éviter lui-même les dommages.

A part ça promis, la prochaine fois que mon amatrice de jean "salsa" préférée viendra, on ira à l'église allumer un cierge pour la paix dans le monde.
vu que l'idéal se passe toujours dans la tête, ya pas d'raison d'pas donner un peu d'l'âme qu'on nous a dit qu'on avait!!!

2 commentaires:

  1. J'adore ta façon de parler, des fois j'ai du mal à tout comprendre, lool, mais je suis fan et puis j'y arrive quand même :) et pour le cierge, ça ne fais jamais de mal. Si tu invoque Saint Antoine de Padou, pour les choses perdues, tu pourras retrouver quelque chose (un objet perdu, un ami perdu ou un amour perdu) :) Mais un coup de colère ne fait pas de mal des fois moi je dis :) Bonne soirée à toi, bises bises et à bientôt.

    Clara

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    1. merci Clara, ça fait bien plaisir que tu prennes le temps d'essayer de comprendre ce que j'ai voulu dire :) j'vais tenter d'être plus claire promis, je sais que tu as trop raison: pr te faire une image, je me bats avec des idées qui me viennent comme le fil des écouteurs du mp3 qd tu l'as mis vite-fais ds ton sac!!! ;)
      bisou

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