dimanche 17 juillet 2011

dimanche 12 décembre 2010

Sournois, malicieux,
mais ni tendre, ni merveilleux.
Mon sort, petit être disgracieux
se répète à qui mieux-mieux.

Le lasseau en bandoulière,
la main prête à dégainer;
Le destin m'a dans l'ornière
de son orbite décharné.

Je retrouve le bonheur
un temps.
Mais le cow-boy charmeur
attend.

Et me voila les poings liés
derrière le dos déja vouté
du futur poids de mon chagrin
Prêt à se lever comme le poing.

Alors je commande à mes sens
de n'inspirer que la clémence,
Aux yeux du sombre cavalier
Pour qu'il me laisse mon être aimé

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