Je dis au revoir à Chiang Maï et j'ai les yeux qui picotent.
J'ai distraitement regardé par la fenêtre trop basse du taxi rouge les lumières de la ville défilants une dernière fois devant mes orbites embuées. Mais inutile de fixer: les images de la cité trépidante sont à jamais gravées sur ma rétine.
Un nuage presque famillier m'a continuellement entouré lors de mes déplacements inquisiteurs: étrange sensation que celle de se sentir à sa place au milieu de visages différents, d'us inconnus et des nuées de scooters mécaniques.
Je ne comprends rien aux sonorités, les saveurs me choquent le palais, les hommes sont petits et imberbes et la notion de mode est à l'abandon, mais mon urbanité y marche souriante et en tongs toute la journée.
Cette ville est polluée, elle sent l'essence et le poisson frit, mais entre les couleurs bigarées du marché et le gris du bitume, je me suis sentie appartenir...
Le monde est grandement petit, les gens différement identiques et les sensations toujours envisagées.
Les voyages font du bien à mon humanité.
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