J'adore la cuisine exotique! J'adore les goûts prononcés et les épices qui varient du continento-éternel sel-poivre.
J'adore donc le fait qu'en face du bureau nous ayons un pti restaurant mauricien d'où les odeurs vous enivrent et vous ameçonnent tel un poisson pas farouche, mais somme toute condamné.
C'est donc tout ravis que mon ventre et moi nous dirigeâtes hier vers les marmittes ronflantes d'un petit morceau de mes souvenirs (voui que j'ai eu la chance d'y aller et voui que j'en profite pour frimer), encastré au coeur de mon panam chéri.
Aaaaah la bonne odeur de carry et de pomme de terre, de poulet tandorii et de tout un tas de trucs indiens non pimentés... parceque oui j'aimes les épices, mais le piment, à force, ça annihile carrément le goût de ce que tu manges, tu pleures du nez et te noies dans tes remontées acides, d'où mon boycotte assidu!!
J'arrive donc déja pré-contentée par la perspective d'un beignet (je dis un pour faire genre hein, évidement ce sera quatre) aubergine-choux-curry, quand pour la première fois, la vieille petite tenancière sort de derrière sa caisse pour me servir.
Elle est un peu malade alors en profite elle me raconter son opération en poussant du doigt les beignets trop gros pour le sac....
alors comment dire...
j'ai failli pleurer en fait!
Ben oui, l'était libre de tout gant son doigt, l'était sale son doigt. Et zétaient sales aussi ses pieds dans ses tongs en hiver ainsi que ses cheveux sur sa bouche sans dents...
"Snirfl" reniflais-je consternée, mais sans retenue aucune, au dessus de mes fritures rabougries à force de les avoir "épluchées" au dessus de l'évier du bureau...
depuis quand les mauriciens se transforment en chinois-spaghettis hein?
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