J'ai l'odeur d'une autre lessive sur la mienne.
Se dire au revoir, jouer à s'effleurer des regards, des paroles, des empreintes...
Se chercher, ne pas se trouver, ou alors beaucoup trop.
Jouer à se quitter, ou plutôt à ne rien quitter du tout.
À dire adieu à ce qui aurait pu être, ou juste advenir.
A ce jeu de marionnettes, j'ai perdu bien sur, et je reste là, à respirer ce parfum sur le mien.
C'est une sensation d'un obscur infini.
La vie est lépreuse un instant: elle m'oblige le deuil d'un présent envisageable il n'y a que quelques secondes et dont l'essence résiduelle me donne la chair de poule.
"La sagesse eut été de ne pas s'imposer de regrets" scandent les tréfonds de ce songe tactile, de ces entrailles affamées par l'idée propre de caresses sublimées car défendues...
De cette idée inculquée à coup de sociabilité absolue, de ce carcan déifié par tous les citoyens mordus de République, ma sauvagerie est matraquée.
Ne pas céder à ses instincts nous rapproche d'une fin tragique car tellement à l'encontre de nos penchants animals, de notre rapport à la nature et à l'universel...
On périra tous des suites de notre propre humanité, de notre conception de cette condition.
Ce n'est pas moi qui le dit c'est ma tentation impie!
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