lundi 27 février 2012

sente cardiaque

Il est un domaine où je me domine!
Un domaine particulier où JAMAIS il ne faut penser que tout est acquis.
Ce domaine est une forêt,
Une forêt domaniale cardiaque dont chaque arbre est une artère.
Il est pavé de buissons feuillus, de clairières, de mousses et de sentes dessinées au fil du temps par les  farfadets de mon esprit.

L'amitié est ce royaume enchanté qui a sa propre existence, qui est une vie dans notre vie.

Ma forêt est petite, ma forêt est fragile, ma forêt est sacrée.
Je m'y réfugie pour m'y soigner en même temps que j'y dispense mon suc.
Chacun de mes arbres est rattaché à une partie de mon coeur.
Une partie spécifique pour des arbres spéciaux.

Aucun arbre n'est le même, mais pour les faire grandir je leur applique le même soin:
mon soin, ma façon de panser et penser...
Dans ma forêt il y a des arbres séculaires: il y en a peu... très peu... un nombre rare, un nombre infinitésimal.
Dans ma forêt il y a des arbrisseaux plus forts que les gros. Des lianes connectiques et magiques. Des fleurs colorées et d'autres mystérieuses, mais toutes chatoyantes. Des jeunes pousses, mais aussi des centenaires...
Ils sont tous entourés de terreau... mon terreau.
Les jeunes amitiés choisies avec la maturité enfantine de mes trente ans, ne me semblent pas plus évidentes, du tout; mais me donnent moins de travail car elles correspondent à ce que je suis aujourd'hui.
Quant à mes amis-chênes/chaînes aux racines desquels j'ai grandit et évoluée. Ils me demandent plus de concentration: il me vient plus de douleur à les laisser évoluer sans moi, puisque quelque part on a grandit ensemble...
De l'éducation indépendante qui m'unit à mes jeunes bouleaux; de ce nécessaire va et vient naturel et fortifiant, il me faut l'adapter aux aînés.
Je m'y résoud cependant car, de ma forêt dépend ma vie et qu'au contact de l'univers terrestre on ne s'enrichi que d'expériences!

Mon amitié est fusionnelle, elle est mon poumon. Telle l'amazonie à la terre, je ne pourrais vivre sans elle.
Avec le temps j'apprends à respecter sa personnalité propre, à me dire que c'est sa vie qui fait la mienne, que je m'en nourris et que je grandis.

Comme j'ai pleuré sur mes arbres déracinés, tombés, éboulés, décimés...
Mais je me rends compte que ces clairières sont tout aussi nécessaires: Elles rechargent le vent de mes pensées, me permettant de regarder en arrière pour davantage faire de place au présent.

2 commentaires:

  1. ma didine! je trouve ce post particulièrement touchant, j'espère que tous tes petits moyens grands très grands arbres vont le lire!! biiiises

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    1. ça me touche que tu l'ai lu aussi ma tite arbre+liane+fleur :)))))))

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